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Nouille.

Je suis une nouille absolue. Absolue.

Je me fous pas mal de cacher mon anonymat, j'ai été découverte.

Et, sans rapport aucun avec la phrase ci-dessus, je suis une nouille.

On me demande du soutien. Et il est normal, pour moi, de soutenir.

Mais j'ai la nette impression que déja tout va repartir, trop vite & contre mon gré, de la même façon qu'avant. On n'apprend jamais de ses erreurs, finalement. Deux fois déja, et ça ne m'a pas suffi.

Peut être est-ce juste la solitude, peut être est-ce juste l'amertume.

Le manque, le besoin net d'être avec quelqu'un, d'avoir quelqu'un.

Mais, bon dieu.

Deux fois, je me suis retrouvée dans des états pas possibles, en sang, en larmes, en miettes.

Et je recommence ?

1e fois, un moment déja.

C'était ma faute, ça restera toujours ma faute.

Je n'ai de cesse de m'excuser, et chaque fois que j'y repense, je me dis 'comment ai-je pu être aussi stupide'. Mais elle n'aime pas ça. Alors, après un an de froid, on ne parle plus que d'autre chose.

2e fois, il y aura un an que tout s'est terminé définitivement sur une réponse même pas précise de sa part.

Juste le jour de l'an.

Merci, darling.

Elle, je n'ai pas envie de m'excuser.

Tout le long, c'était sa faute. Mensonges, faux espoirs, cette manière de me garder de côté 'au cas où'.

Oui, c'est sa faute. Aussi la mienne, mais je n'ai pas envie de m'accuser encore pour elle, qui en est sortie indemne --moi pas--.

Et là..

Bon dieu, je le sais, pourtant.

J'ai compris.

Mais..

Ne reste plus qu'à attendre que la solitude soit comblée, et cela s'en ira un jour. Puisqu'effectivement, rien n'est encore venu, mais si je continue comme ça, cela ne tardera pas.

Sur ce..